Depuis quelques mois, l’Ethiopie confie très peu d’enfants à l’adoption internationale. Face à ce net ralentissement, notre OAA ne prend plus de nouvelle candidature de postulants depuis janvier 2014.

Lors de notre voyage familial à Madagascar en août dernier nous avons rendu visite à Ma et Arline à Analamahitsy. Après avoir déposé fournitures scolaires, jeux de société et médicaments à la petite école,  nous sommes allés au terrain maraîcher situé à 2 km . La petite école fournit aux enfants des familles défavorisées du quartier 3 repas par jour. L’apport de légumes et d’œufs  en provenance du terrain maraîcher et du poulailler permet une diversification alimentaire et une réduction des coûts et donc d’augmenter les rations, voire de ne pas les diminuer quand le riz entre deux récoltes devient cher. Pendant les vacances poursuivre la lecture…

Dans un premier mail Ma a envoyé les résultats scolaires :

En primaire le taux de réussite au CEPE est de 85 % et sur les 10 reçus 9 passent en 6^ème

En secondaire et supérieur (jeunes soutenus par EAT) :

9 élèves de 6^ème passent en 5 ème

5 élèves de 5^ème passent en 4^ème

en 4^ème 11 sur 15 passent en 3^ème

en 3ème seulement 4 sur 15 ont eu leur brevet et sont admis en seconde (un échec dit Ma)

en 2^nde 3 sur 4 passent en 1^ère

en 1^ère les 2 passent en terminale.

Les résultats du bac étaient en attente ( 7 jeunes)

En supérieur 1 jeune

2 jeunes déja  bacheliers ayant passé des concours (Avozara et Faly)

A la fin de cette année scolaire 15 jeunes partent définitivement et 9 nouveaux sont à prendre en charge ( ceux qui rentrent en 6^ème) soit 61 élèves dont les 7 bacheliers en attente des résultats.

Début août  c’était la sortie annuelle à Foulpointe.

Cette année 3 bus ont emmené 138 personnes (les enfants, l’équipe encadrante et les mères avec leurs bébés) ils sont partis avec 4 sacs de 50 kg de riz et des brèdes (c’est un terme qui englobe toutes sortes de feuilles comestibles comme si chez nous on utilisait un seul mot pour salades, épinards, oseille….), ils ont été hébergés dans 3 salles de l’église saint Thérèse de Foulpointe.

Depuis nous avons reçu les résultats du bac: 3 jeunes sur 7 sont reçus, les 4 qui sont collés quittent l’école.

En août dernier j’ai eu la chance de faire un voyage familial à Madagascar. J’en ai profité pour rendre visite au Professeur Georges Auguste Ramahandridona et à son équipe. Ils ne sont plus  à l’hôpital Befalatanana mais ils sont installés  dans leurs  propres  locaux : la clinique du diabète à Faravohitra  dans la ville intermédiaire.

Le terrain appartient à  l’église protestante et la construction a été financée par l’Ordre de Saint Jean- Suisse. Grâce à ses relations et celles de ses adjoints l’Amadia est entré dans différents programmes internationaux, ils sont audités  régulièrement tant au niveau des procédures de soins qu’au niveau financier. Cela conforte leurs bailleurs de fonds et les mets à l’abri des velléités des  politiques. L’Amadia continue à ouvrir des centres de dépistage et de formation du personnel soignant. Sur place  nous avons visité les chambres gratuites et les chambres  payantes (selon les capacités des malades), la salle de soins, la pharmacie et la cantine. L’association EAT et l’association Randonnée et Diabète sont les principaux fournisseurs d’insuline. La collecte est de plus en plus difficile et pourtant cette aide reste indispensable ainsi que la mise en relation avec des voyageurs de   confiance pour le transport.