Eh bien notre voyage familial à Madagascar en août dernier a commencé et fini par un séjour à akany Avoko!

Je n’y étais pas allée depuis 2008.

Les difficultés augmentent et pourtant sur place il y a toujours du progrès.

Mme Lalasoa, la directrice, arrive à trouver des financements pour des améliorations des batiments, des changements de pratique pour diminuer les dépenses d’eau ou de gaz, pour augmenter la part d’autofinancement du centre, des idées pour améliorer la formation des enfants et des jeunes qui lui sont confiés par le juge.

Pourtant le quotidien est très difficile, le pays s’enfonce dans la pauvreté et le centre ne bénéficie d’aucun financement public…..

Voici ce que nous avons vu:

Le centre a réservé une petite maison pour l’hébergement des personnes de passage et les jeunes filles qui apprennent la restauration  servent des repas à l’Akany Café. Le centre organise les déplacements des visiteurs dans le cadre d’akany tourisme. Cela constitue une rentrée d’argent pour le centre.

Une maison a été construite (financement UE) pour les quelques garçons du centre. Il manque encore des sanitaires.

Une maison a été construite pour les filles adolescentes (financement UE), elle sert finalement aux filles de 10 à 14 ans.

Un bloc (financement UE) a été construit et abrite une infirmerie (il y a une infirmière à demeure et une pédiatre 2 fois / semaine) et un garage.

La pouponnière (maison des petits Ny Ankisy Aloha) a été rénovée il y a deux ans par une association suisse, les lits ont été changés, les murs repeints et surtout la terrasse à l’étage a été rallongée et couverte ce qui permet aux enfants de jouer  à l’abri. Une trentaine d’enfants y vivent avec une nourrice par dortoir. Il y a aussi une aire de jeu au rez-de-chaussée qui jouxte le terrain de foot/basket. Les abords ont été cimentés ce qui évite la boue pendant la saison des pluies, un système de récupération d’eau avec panneau solaire permet d’avoir de l’eau chaude pour la toilette et diminue la facture d’eau.

Nous avions vu l’installation de fabrication de méthane à partir des toilettes, elle permet d’économiser du gaz mais elle est insuffisante pour alimenter la cuisine qui reste en extérieur semi couverte et fonctionne au charbon de bois, bois et gaz.

Le poulailler n’est plus en fonctionnement pour l’instant car les volailles ont eu des maladies.

Une association a financé une éolienne ce qui diminue la facture d’électricité.

La partie haute du terrain a été défrichée jusqu’à la route pour faire des plantations.

Les filles de half-way home  ne fabriquent plus d’artisanat dans leur bâtiment avec leur animatrice,  elles y sont seulement logées  et elles ont une salle d’apprentissage de la coiffure et de la couture.

L’école primaire a 3 salles de classe et une salle informatique. Les résultats sont très bons et le fait d’avoir cette école agrée par l’état diminue les frais de scolarité des enfants.

En dessus du réfectoire  logent 90 enfants en dortoirs de 8 ou 10.

Le centre accueille 150 enfants (pour une capacité de 120) 25 enfants du quartier en journée  et 45 salariés. Le centre se porte garant pour les jeunes filles qui travaillent et achètent leur maison dans 2 villages (terrain donné par l’église). Le centre paye aussi la scolarité  de 77 jeunes réinsérés qui vivent à l’extérieur du centre et les études universitaires de 12 jeunes. Il vient aussi en aide aux familles de certains jeunes placés au centre.

Au nom de tous les membres de EAT j’ai dit à  Mme lalasoa notre admiration devant son énergie et son travail, et je l’ai assurée de notre soutien modeste mais fidèle.

Domoina et Lalasoa

Akany Avoko

danses en l'honneur d'un bénévole

 

La cuisine

village des filles autonomes (maisons basses devant)

Ny Ankisy rénovée

pour remonter du hameau des filles autonomes et rejoindre la route Ambohidratrimo/Tana